cuisson en fosse le 28 octobre 2010
Pour faire une cuisson en fosse la première étape et non la moinde est de creuser un trou assez profond (au moins 1 m) et de préférence en forme rectangulaire pour une meilleure circulation de l'air. L'idéal est de mettre des pierres refractaires dans le (fond mais je n'en avais pas.
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Ces pièces ont été préparées de différentes façons pour tester les effets obtenus. Entourées de ficelles ou morceaux de tissus qui avaient trempé dans uns solution saline, entouré de paier journal, ficelles, papier alu pour faire une sorte de cuisson en cazette, entourés de fil de fer
On parsème ensuite le tout de gros sel marin et de sulfate de cuivre (bouillie bordellaise) pour obtenir des couleurs un peu rougeâtres et on rajoute en core du fumier seché par dessus avant de recouvrir le tout de papier journal et de petit bois.
Par dessus on rajoute de morceaux de bois plus gros et on allume le feu
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Quand le feu brule bien on recouvre le tout d'une tôle en prenant garde de laisser rentrer l'air des deux côtées et on laisse bruler tranquilement, quand le feu est presque éteint (une ou deux heures plus tard) il faut recouvrir la fosse totalement pour bien garder la chaleur.
Le lendemain soir on y retourne.Le défournement est toujours un moment magique, on se demande ce qui va sortir de ce tas de cendres.
Je veux y mettre la main sans gants...mais j'y renonce assez rapidement, à ma grande surprise, malgré la pluie nocturne et un froid de canard, les pièces sont encore super chaudes. Je me munis donc de gants et pars à la pêche aux pièces. Et on finit par les passer sous l'eau avant de les rentrer à la maison pour un nettoyage plus en profondeur.
Ce qui sort est assez surprenant. Certaines pièces sont très jolies et d'autres plutôt décevantes.
Une assiette qui était enveloppé dans du papier alu et sur laquelle j'avais mis su sel, une ficelle et un peu de corne d'un sabot de cheval...raté, moche...à oublier..
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Deux petits bols l'un enveloppé dans du papier alu avec du sel et du crin de cheval et l'autre enveloppé dans du papier journal avec du sel...les deux assez fades et insipipes, à recuire pour améliorer..
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Un grand vase partiellement émaillé qui était enroulé de ficelle non salée, très réussi (fait par Maryvonne) avec les traces du sel sur le côté qui était dessus et avec un bel enfumage sur le côté qui était dans la sciure
d'autres vases et récipents cuits à l'air libre sans protection particulière
plus ou moins réussis selon les goûts de chacun
De petits bols/vases et un oiseau polis et cuits dans du papier journal ou a l'air libre avec du sel, qui on été cirés après
nettoyage
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Et pour finir une petite statue que j'ai ciré après enfumage aussi
Conclusion, pour obtenir des pièces réussies le polissage est un plus indéniable. C'était chouette comme expérience et on recommencera bientôt c'est sûr.